Melting-Pot international
Siemens prend part à des programmes de recherche dans le monde entier. Aux Etats-Unis par exemple, le Groupe étudie de nouvelles technologies de captage et de stockage du CO2 dans le cadre d’un projet financé par le Ministère américain de l’énergie. « Grâce à ce type de collaboration, Siemens peut s’impliquer dans de multiples activités de recherche et d’innovation », précise Ina Sebastian. « Par ailleurs, les réseaux internationaux établis au travers de ces projets concentrent de nouvelles connaissances inestimables. Cette démarche s’inscrit dans la politique Open Innovation adoptée de longue date par Siemens. »
Un réseau de recheche international. A gauche : visioconférence entre Boston et Munich. A droite : développement d’échographes pour le marché indien.
Chaque année, Siemens met ainsi en place plus de 1 000 nouveaux programmes de collaboration avec des instituts de recherche, d’autres entreprises et des universités. Le Groupe entretient également des partenariats stratégiques axés sur des programmes de recherche conjoints, sur l’identification des jeunes talents et sur le développement de réseaux, en collaboration avec plusieurs universités prestigieuses. Dans cette optique, Siemens a implanté dans ces établissements des « Centers of Knowledge Interchange » (centres d’échanges de savoirs), dirigés par des Responsables grands comptes dépêchés sur place. Les CEO des filiales régionales et des entités opérationnelles, parfois même des membres du Directoire de Siemens, parrainent certaines des universités concernées.
Les frontières entre entités opérationnelles, pays et cultures s’estompent de plus en plus en interne. « Lorsque des chercheurs de différents pays se rassemblent, on obtient un formidable melting-pot de connaissances », commente Tabea Arndt, responsable Corporate Technology en charge du développement des supraconducteurs, un domaine de recherche réunissant des scientifiques des quatre coins de la planète.
« Chaque culture dévoile sa propre perspective. Par exemple, alors que les Européens sont incollables en recherches sur les matériaux, les scientifiques de pays tels que le Japon, caractérisés par des matières premières peu abondantes et une densité de population très élevée, sont maîtres dans l’art d’utiliser au mieux les matériaux au sein de solutions compactes. Nos partenaires en innovation élargissent considérablement notre horizon : un atout précieux pour les activités de recherche de Siemens. »
Et cela vaut également quand des experts IT de Bangalore travaillent avec leurs homologues de Munich ou de Shanghai sur des programmes intelligents de traitement des images destinés à la vidéosurveillance ou lorsque des ingénieurs de Siemens Healthcare collaborent aux Etats-Unis et en Allemagne au développement du tout premier scanner IRM-TEP corps entier et préparent son lancement commercial.